Voici à quoi la tempête devrait ressembler

Préparez-vous : une tempête fonce vers le Québec. Après la mi-avril, les chutes de neige sont bien différentes de celles auxquelles a droit la province en plein coeur de l'hiver. À quoi peut-on s'attendre ?


En bref :

  • Tempêtes tardives en avril et même en mai au Québec ;

  • Trajectoire déterminante pour des impacts répandus ;

  • Des accumulations rapides qui pourraient passer à l'histoire.


Déjà vu

Des tempêtes tardives, on a déjà vu cela au Québec. Ces événements sont assez communs, même dans la deuxième portion d'avril ou au début mai. Du reste, ces systèmes sont fort différents de ceux qui visitent la province au coeur de l'hiver. Cela ne veut pas dire que les impacts sont sans importance dans le cas qui nous occupe.

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Trajectoire déterminante

Au printemps, la conjoncture est souvent favorable au passage de puissants systèmes en provenance du sud des États-Unis. En remontant vers le Québec, la trajectoire empruntée par ces zones de basse pression est déterminante en ce qui concerne les quantités de neige possibles. Le 1er avril dernier, l'on se souviendra que les modèles prévoyaient une bordée dans plusieurs secteurs. Toutefois, la dépression a légèrement bifurqué en est : les régions où l'on prévoyait d'importantes accumulations ont été épargnées. Cette fois, la tempête serait moins tentée de prendre le large. Les secteurs de l'Estrie, notamment, auraient droit à une bonne bordée.

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Tempêtes éphémères

Si les impacts que peuvent avoir ces tempêtes tardives ne sont pas négligeables, leur durée de vie, elle, n'est pas longue. De fait, les chutes de neige attendues cette semaine auront lieu dans le dernier tiers d'avril. De plus, les températures devraient remonter vers des valeurs plus saisonnières assez rapidement. Étant donné que le sol demeure chaud, la neige fond à vitesse grand V. Deux ou trois jours suffisent pour tout faire disparaître.

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Histoires de tempête

Il y a deux ans, le sud du Québec a reçu une vingtaine de centimètres de neige par endroits, le 6 avril. Cette bordée tardive a eu des conséquences, notamment de nombreuses pannes d'électricité. Plusieurs se souviendront également du 27 avril 2010. Ce jour-là, le sud du Québec a reçu 30 cm. De fait, il s'agit des plus importantes accumulations de neige en 24 heures jamais observées après le 16 avril. Si 10 cm ou plus s'accumulent au cours de la journée de jeudi, ce serait seulement la sixième fois de l'histoire que la province verrait autant de neige en un jour.

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