Le futur de l'alimentation appartient... aux insectes

De plus en plus d'insectes pourraient s'inviter dans nos assiettes, notamment en raison de leurs avantages environnementaux plus qu'intéressants. Cette pratique, appelée entomophagie, se fraie tranquillement un chemin dans les habitudes nord-américaines.


Les insectes sont déjà consommés à grande échelle dans de nombreux pays du monde. En Amérique du Nord, ce n'est pas encore une pratique commune. Cela pourrait toutefois le devenir au cours des prochaines années.

Comme les ressources de la Terre sont finies et que la population actuelle ne cesse d’augmenter, le système agroalimentaire actuel n’est pas viable. Il faut donc considérer de nouvelles avenues, dont l’entomophagie est la figure de proue.

Les insectes peuvent prendre plusieurs formes : en farine, entiers et les larves sont aprmi les plus répandues. Près de 80 % de l’insecte est comestible, une plus grande proportion que le boeuf (40%) ou que le poulet (55%). Les ressources sont donc optimisées.

Dans une optique de développement durable, la consommation d’insectes est effectivement intéressante. L’élevage est nettement moins énergivore, à la fois en surperficie agricole et en ressources, que n’importe quel élevage animal. La production d'un kilogramme de criquets demande 1,7 kilogramme de nourriture, tandis que la production d'un kilogramme de bœuf en nécessite 10.

Les grillons ont besoin de, grosso modo, six fois moins de nourriture que les bovins et deux fois moins que les porcs et les poulets pour produire la même quantité de protéines.

De plus, un kilo de boeuf (propre à la consommation) nécessite 1800 gallons d’eau (soit un peu moins de 7000 litres), alors qu’un kilo de grillons en nécessite un seul.

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Les insectes peuvent aussi être nourris à partir de matières organiques, comme les déchets comestibles. On peut donc s’en servir pour récupérer et réutiliser certaines matières et, surtout, limiter le gaspillage alimentaire.

Sources : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec | Le Devoir | Université Laval


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