Encore des records troublants et le Québec y contribue

Le mois de mai s’illustre comme le deuxième plus chaud à Montréal. Mais ce n’est pas tout… Les 12 derniers mois ont battu des records de température mensuelle mondiale. Détails ici.

C'est vraiment chaud, chaud, chaud

« Il fait chaud comme ce n’est pas croyable! » C’est en plein le type de phrase qu’on peut entendre un peu partout par les temps qui courent. Et quand on dit partout, c’est vraiment partout : notre planète vient de connaître son 12e mois consécutif avec un record pour ce qui est des températures moyennes! Les mois de juin 2023 à mai 2024 remportent donc tous une médaille d’or, aux Jeux olympiques de la chaleur!

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Mai 2024 est devenu le mois de mai le plus chaud jamais enregistré dans le monde. Du côté de l’Atlantique, la température a été beaucoup plus chaude que la normale. Pour l’instant, tout indique que la tendance lourde se poursuivra dans le monde entier en juin.

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La petite (ou plutôt grande) contribution du Québec

La Belle Province a eu un printemps pour le moins exceptionnel. Effectivement, au Québec, les régions ont connu en moyenne des températures de 2 à 3, voire 4 degrés au-dessus des normales. Fait étonnant, c’est du côté de Chibougamau que l'anomalie a été la plus marquée avec 3,5° au-dessus de la normale. Une autre grande surprise : le 6 juin 2024, le point le plus chaud au Québec et au Canada a été enregistré à Kuujjuarapik, avec 34,9°. Si certains disent que les hivers ne sont plus ce qu’ils étaient, les résidents des régions au nord du Québec s’entendent certainement pour dire que les printemps aussi sont atypiques!

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La métropole à un cheveu d'un record

La température mondiale est plus chaude, c’est une tendance bien réelle. Une autre tendance se démarque : celle de battre continuellement des records! La preuve? La ville de Montréal est passée à un cheveu de connaître le mois de mai le plus chaud de son histoire (depuis que les données météorologiques sont enregistrées). Il en manquait bien peu pour éclipser le mois de mai 1998, mais on a comme l’impression que ce n’est que partie remise!

Avec la collaboration de Bertin Ossonon, météorologue.


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