Les coups de soleil inusités de l'hiver

On sait qu’un coup de soleil est très vite arrivé l’été, mais qu’en est-il de l’hiver ? Les rayons du soleil peuvent également avoir un effet puissant et néfaste sur votre peau durant la saison froide. La preuve ici.

Durant la période estivale, toutes les raisons sont bonnes pour se badigeonner le corps d’écran solaire. Une fois l’hiver commencé, on néglige cette étape dans notre routine de préparation quotidienne, sous prétexte que le manteau, le pantalon et les bottes de neige protègent chaque parcelle de notre peau des effets du soleil.

Pourtant, notre accoutrement hivernal ne recouvre pas l’entièreté de notre visage. Bien que la puissance des rayons ultraviolets soit moins intense en hiver qu’en été en raison de l’inclinaison de la Terre, ceux-ci peuvent avoir une incidence directe sur notre épiderme. En effet, les conséquences des UV sont accentuées par ce que l’on appelle le double rayonnement. Non seulement notre visage est exposé aux rayons solaires en provenance directe du ciel, mais la neige au sol réfléchit les rayons UV, amplifiant les effets négatifs du rayonnement sur notre peau.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, 80 % des rayons UV sont réfléchis par la neige, contre 10 % pour l’herbe et la terre et 20 à 25 % pour l’eau. En haute altitude, la quantité de rayons ultraviolets augmente de 10 % tous les 1000 mètres. Ainsi, il n’est pas rare que les amateurs de sports hivernaux se retrouvent avec le visage rougi après une journée de ski ou de randonnée.

Des coups de soleil étranges Parmi les endroits de notre corps les plus étranges susceptibles d’être atteints par un coup de soleil, il y a les yeux, les lobes d’oreille, les lèvres, mais aussi la langue et le palais. Effectivement, les personnes qui s’aventurent vers d’importants sommets ont le réflexe de respirer la bouche ouverte. Ainsi, les rayons du soleil ont l’occasion d’être reflétés jusqu’aux parois buccales. Les symptômes se feront sentir de quatre à six heures après l’exposition à l'extérieur.