Janvier : le mois le plus surprenant au Québec
Janvier est probablement le mois le plus excessif de l'année au Québec. Grands froids, redoux et mélanges de précipitations : il en fait voir de toutes les couleurs. Réjean Ouimet dresse un portrait surprenant du premier mois de l'année.
En bref :
Janvier est le mois des redoux surprenants et des grands froids ;
Il surprend avec ses mélanges de précipitations ;
Il saisit avec ses grandes tempêtes.
Janvier pour tous les goûts
Le premier mois de l'année peut parfois en faire voir de toutes les couleurs au Québec. Dans le sud de la province, à Montréal, en Outaouais et en Estrie, janvier 1990 est mémorable. Ces régions ont connu un total de vingt jours de redoux alors que décembre avait été le plus froid observé en 80 ans.
Quelques années plus tard, en 1994, la province a vécu janvier le plus froid de tous les temps. Entre celui de 1990 et celui de 1994, il y a un écart de 13 °C selon la température moyenne.
Les grands mélanges
Les quarante ans et plus se souviendront longtemps de l'épisode de verglas de 1998. Au total, 100 mm de précipitations : pluie verglaçante, grésil, pluie et neige en cinq jours seulement. Un an plus tard, en 1999, le 18 janvier est marqué par une soixantaine de millimètres de précipitations mixtes. De plus, le tonnerre gronde. Enfin, certains se souviendront de 2006 où grande pluie et verglas accompagnés de vents de 120 km/h avaient ruiné l'hiver.
Les grandes tempêtes
tours. L'an dernier, souvenons-nous que Montréal a reçu sa bordée la plus copieuse le 16 avec 25 à 35 cm. En 2019, un froid sibérien envahit la province alors que des ressentis de -50 affligent les régions nordiques. À Montréal, une température de -19 °C et un facteur éolien de -33 n'empêchent pas 16 cm de neige de tomber. Le secteur de Mont-Joli a reçu 63 cm.
