Le mois de mars à l’image d’un hiver sans fin

Le printemps a décidément pris du retard : avec un mercure de un à trois degrés sous les normales saisonnières, mars a eu des airs d'hiver plus que de printemps.


Depuis octobre 2018, les températures sont sous les moyennes. Seule exception à la règle : le mois de décembre, qui a été dans les normales saisonnières. Une telle séquence de six mois sous les normales est plutôt rare. La dernière remonte à novembre 2013, mentionne Réjean Ouimet, expert à MétéoMédia.

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Le grand gagnant en termes de froid fut Sept-Îles avec des records à répétition et une vague de froid du 25 au 27 mars.

«C'est un mois en décalage sur ce qui se passe habituellement», explique Réjean Ouimet. La région de la Côte-Nord s'est d'ailleurs retrouvée environ 3°C sous les normales saisonnières.

Dans le sud, c'est l'Outaouais qui a été la région la moins chanceuse.

Mars glacial, mais ensoleillé

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Avec le froid vient le soleil. Ce dernier s'est imposé au cours du mois de mars, dépassant les heures d'ensoleillement moyennes.

Généralement, on compte 164 heures d'ensoleillement au cours de ce même mois.

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Riche en neige

Le mois de mars a eu quatre bordées de neige.

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Le mois de mars se termine avec une plus grande quantité de neige au sol qu'à l'habitude pour certaines régions.

«Cette neige va retarder l’installation véritable du printemps durable en avril», estime l'expert Réjean Ouimet.

Cependant, le tapis neigeux a été déficitaire pour plusieurs secteurs, bien que les précipitations soient restées dans les normales. Cela signifie que la pluie a été plus fréquente, selon la météorologue Farah Benoît.

Des ressemblances avec l'hiver 2002-2003

Le parallèle établi aux balbutiements de l'hiver avec celui de 2002-2003 reste valide. En effet, le même genre d'anomalies a pu être observé, bien qu'elles aient été un peu moins prononcées qu'à l'époque.

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Rappelons que le froid avait persisté jusqu'en avril 2003, avant de céder sa place aux normales saisonnières en mai.

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Autre similitude : le phénomène El Nino, qui s'est imposé un peu de la même manière pour les deux périodes. En effet, ce dernier a été plutôt discret, autant en 2003 qu'en 2019.


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