L'automne, le grand gagnant des changements climatiques

Toutes les saisons ne sont pas victimes, ni à la même vitesse ni de la même manière, des changements climatiques. L'automne semble par exemple, en bénéficier...

Au regard global, l'automne est la seconde saison qui se réchauffe le plus vite, après l'hiver.

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En effet, l'automne est une saison de transition qui profite de la chaleur augmentée de l'été, et celle qui s'étire en août vers le début du mois de septembre. Par conséquent, les plans d'eau connaissent des températures plus élevées et échappent davantage d'humidité. Celle-ci agit comme un frein à la baisse de températures locales et peut nous offrir des poussées de chaleur tardives, que l'on peut considérer comme un été des Indiens (selon si elles arrivent avant ou après un premier gel).


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Également, le nord est aussi plus chaud ; donc la formation du dôme d'air froid à l'automne est ralentie. Le froid ne viendra que par petites touches, plutôt que de façon systématique. C'est pour cela que la saison de transition a davantage de chances d'être marquée par la chaleur. Comparativement, le printemps, quant à lui, présente plus de probabilités de tomber à l'eau à cause de la neige et de la glace qui peuvent traîner encore un peu.

Cette tendance se vérifie si l'on regarde les dix dernières années : les automnes au Québec ont été majoritairement au-dessus des normales de saison, aussi bien à Montréal qu'ailleurs dans la province.

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À noter toutefois que, si l'on prend la ville de Montréal comme exemple, septembre et octobre se réchauffent, en moyenne, respectivement de +1,5 °C et +1,3 °C ; contrairement à novembre dont le réchauffement est neutre.