Voici les joueurs météo qui ont brouillé les cartes cet hiver

Trois différents joueurs météo qui ont eu un comportement différent de celui qui était initialement prévu ont contribué à brouiller les cartes depuis le début de l'hiver.


Lors de la parution de notre Aperçu de l'hiver en novembre dernier, il était prévu qu'une anomalie positive soit présente en Arctique, que le Blob soit très fort et que l'anticyclone des Bermudes laisse place à la descente du vortex polaire. Depuis le début de l'hiver, tout ne s'est pas déroulé comme prévu.

Un Blob affaibli

Le Blob, soit une anomalie positive dans l'océan Pacifique, était présent au moment de la parution de l'Aperçu. À partir de ce moment, un creux atmosphérique s'est formé dans cette région. Un grand nombre de dépressions ont traversé ce secteur ce qui a eu pour effet de favoriser une remontée des eaux de fond plus froides. Ainsi, à l'heure actuelle, le Blob a presque disparu des radars.

Quand l'anomalie est importante et que le crétage se situe dans le secteur, cela permet des températures plus douces dans l'Ouest et amène un creux au Québec. Cette fois-ci, la crête ne s'est pas située au même endroit que le Blob.

blob

La douceur de l'anticyclone des Bermudes

Le crétage sur l'est du continent a permis au temps plus clément de s'installer au Québec plus souvent que le froid. De plus, l'anomalie de température de l'eau de l'Atlantique s'est maintenue en phase chaude. Cela signifie une remontée de douceur au Québec et de méga-accumulations de neige pour Terre-Neuve, qui a payé le prix de cet hiver en demi-teinte sur l'est du continent.

Nous avons eu droit à des températures plus douces que prévu en raison du positionnement de l'anticyclone des Bermudes. Puisque celui-ci s'est rapproché des côtes, il a bloqué l'accès au creux qui devait glisser et amener avec lui du froid.

CRETAGE

L'Arctique plus froid

Finalement, l'Arctique a connu des températures plus froides que prévu précédemment. Dans un tel contexte, la descente vers le sud du vortex se fait plus difficilement. On a davantage un écoulement d'air de l'ouest plutôt que du nord. Le froid est donc moins mordant et surtout moins tenace qu'anticipé.

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Jette-t-on l'éponge pour autant ? Pas vraiment, puisque dans le scénario d'origine, le débalancement de l'hiver devait favoriser une deuxième moitié d'hiver plus rude que la première. Une chose est certaine, toutefois : le retard accumulé jusqu'à maintenant risque d'influencer le bilan de la saison.

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