Un signe déterminant de l'hiver pourrait être décalé cette année

Un des premiers signes rappelant l'hiver devrait se faire attendre au Québec. Prévision.


Premier facteur

En automne, le premier facteur qui nous rappelle que le Québec entreprend son long périple vers l'hiver : le gel. C'est la première étape de l'installation du froid durant cette saison. Nous avons à peine dépassé la mi-septembre, mais certains secteurs observent le premier gel à cette période-ci de l'année. C'est le cas pour l'Abitibi, la Gaspésie et la Côte-Nord. C'est ce qui s'est produit mardi matin dans le nord-ouest de la province. On a enregistré une température minimum de -1,5° à Rouyn-Noranda, et de -2,5° à Waskaganish. Le gel a aussi atteint le nord de l'Ontario, avec un minimum de -2,1° à Timmins.

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Un possible rappel

La Belle Province est actuellement sous l'influence d'un creux atmosphérique qui fait chuter le mercure près du point de congélation. Ce sera encore le cas dans la nuit de mardi à mercredi pour l'Abitibi-Témiscamingue, ainsi que pour les Hautes-Laurentides.

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Des régions à l'abri

Toutefois, les chances demeurent minces pour que d'autres régions voient le givre se pointer. Dans la région de Montréal, en Outaouais et en Estrie, le minimum ne devrait pas descendre sous la barre des 5°.

Dans les moyennes

Pour l'Abitibi, ce premier gel s'est produit presque en plein dans la moyenne annuelle. Normalement, le mercure baisse sous la barre du 0° autour du 17 septembre à Val-d'Or. La date est sensiblement la même pour Sept-Îles et Gaspé, soit le 18 et le 19 septembre respectivement. Sherbrooke suit avec un premier gel le 21 septembre en moyenne. À Montréal, on doit attendre normalement jusqu'au 17 octobre pour ressentir une première température sous le point de congélation.

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Changement de régime

Selon les modèles, les conditions favoriseraient un retour de la douceur durant les prochains jours. Un crétage permettrait à l'air chaud du sud des États-Unis de s'immiscer jusqu'au Québec. Certains secteurs de l'Ontario seraient davantage touchés par les températures chaudes, si bien que les maximums dépasseraient 25 °C par endroits. Ce contexte aurait pour effet de retarder les premières manifestations de gel pour la Belle Province, du moins jusqu'à la fin septembre.

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Avec la collaboration de Kevin Cloutier, météorologue


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