Si vous aimez l’hiver, cette prévision risque de (beaucoup) vous plaire
En bref :
Les marmottes prédisent un printemps hâtif ;
Tempête de la marmotte : événement peu probant ;
La prédiction de Réjean Ouimet : un printemps tardif.
Le verdict des marmottes
Les marmottes canadiennes ont prévu un printemps hâtif, mais la réalité sera différente.
Depuis 2010, les marmottes n’ont pas un gros taux de succès ! La plus efficace reste tout de même Fred, la marmotte de la Gaspésie.
La tempête de la marmotte
Les tempêtes sont fréquentes autour du jour de la marmotte. Il existe un dicton qui dit que s’il y a une tempête de la marmotte, le printemps serait proche.
Depuis les dernières années, on a recensé plusieurs tempêtes autour du 2 février. Sur un total de neuf cas, six ont donné lieu à un printemps tardif ! À deux reprises, il est arrivé à temps. Un seul printemps, en 2016, s’est avéré hâtif, et ce même si nous avions eu droit à huit tempêtes en février. Donc, le dicton ne fonctionne pas.
Signe du printemps
En moyenne, le Québec accueille cette nouvelle saison le 28 mars. Certains éléments sont nécessaires pour confirmer l’arrivée du printemps : des températures au-dessus du point de congélation, la fin des chutes de neige et la fonte de la neige au sol.
Cette année, le printemps sera tardif !
Encore du froid
Si on se base sur les années où la situation atmosphérique était similaire, le froid va dominer durant le mois de février et se poursuivre au début du mois de mars. Il ne s’agira pas de froid constant, mais on ne pourra pas parler de conditions printanières.
Habituellement, la dernière poussée de froid a lieu en moyenne le 12 mars, cette année, elle aura lieu plus tard.
Ce n’est pas parce que le début de l’hiver a été doux que le reste le sera. Prenons par exemple le mois de janvier, il a fait en moyenne -3 °C entre le premier et le 17 janvier. Pour la suite du mois, la moyenne a été de -11 °C. Nous avons perdu 8 °C en moyenne.
Une marmotte menteuse
La marmotte Phil de Pennsylvanie est une menteuse ! Elle a une prédisposition à voir son ombre, même quand c’est impossible. C’était le cas ce 2 février au matin, alors qu’il y avait des nuages et que la neige tombait ! Selon notre expert, Réjean Ouimet, il n’y a pas souvent d’unanimité chez les marmottes, tout comme chez les météorologues. Quoiqu’il en soit, nous aurons la réponse dans six semaines !
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