Pourquoi l’automne est une saison de temps extrême ?

L’automne, comme le printemps, est une saison de transition où les extrêmes se côtoient.


Le printemps et l'automne maintiennent certaines caractéristiques de la saison qui les précèdent et offrent un avant-goût de celle qui suit. Toutes deux vivent un combat constant entre les masses d'air : au nord l'air froid et sec, au sud l'air chaud et humide.

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L’automne diffère toutefois du printemps. Au printemps, le Québec n’a pas encore accumulé de chaleur et d’humidité. Cela donne lieu à des phénomènes météo différents comme des blizzards et les premiers orages.

À l’automne, quelques caractéristiques de l’été demeurent et de nouvelles émergent, annonçant la venue de l’hiver.

Échos du passé, avant-goût du futur

Derniers échos de l'été, les dépressions chaudes favorisent la remontée de la chaleur et de l’humidité vers la province. Ces dépressions peuvent être accompagnées de vents forts, provoquer une hausse des températures en plus d'amener humidité, pluie et orages violents (qui peuvent donner lieu à la formation de tornades).

Après l'été, l'automne est la saison où l'on observe le plus de tornades.

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Par opposition, les dépressions froides présagent l'hiver. En effet, l’air froid et sec du nord peut descendre vers les secteurs plus au sud. Cela peut donner lieu à du temps frais et venteux et même provoquer les premières chutes de neige. Ces précipitations sont chargées en humidité donc la neige lourde qui tombe s’agrippe aux arbres encore feuillus, ce qui peut causer des pannes d’électricité.

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Les premières neiges significatives arrivent assez rarement avant novembre, parfois même en décembre. En revanche, les records de neige hâtive de plus de 15 centimètres ont été enregistrés en octobre.

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Par exemple, le 22 octobre 1988, le sud du Québec avait reçu plus de 20 centimètres de neige. Les températures oscillaient autour du point de congélation, mais cette neige humide n’est pas restée bien longtemps au sol. Environ 48 heures après la tempête, il n’y avait plus rien. Cette situation est typique avant la fin novembre, période après laquelle le gel devient constant.

L'automne favorable aux vents violents

Les contrastes de masses d'air, caractéristique principale de la saison, ont pour effet de stimuler les vents. Plus le contraste est grand, plus les vents souffleront fort.

On se souvient du 1er novembre 2013. Le Québec avait subi des vents de plus de 100 km/h, causant près de 350 000 pannes d’électricité.

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Parmi les mois d'automne, novembre est celui où on observe les rafales les plus violentes. Montréal avait même déjà enregistré des rafales de 113 km/h en 1989.

Le mercure dégringole

Si nous considérons l'automne météorologique, allant du 1er septembre au 30 novembre, le sud du Québec perd 23°C en ce qui a trait aux maximums. Durant cette période, nous perdons plus de quatre heures d’ensoleillement, ce qui explique en partie cette baisse du mercure.

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De plus, avec la tendance annonçant des mois de septembre de plus en plus chauds, cette chute rapide sera beaucoup plus marquée.


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