À un cheveu d’un record en janvier. Voyez lequel.

Alors que la neige n’a pas été au rendez-vous pour plusieurs secteurs, la pluie, quant à elle, a pris une place sur le podium. Du centre des États-Unis au sud du Québec, ce mois de janvier restera mémorable. Plus de détails ici.

Au cours du mois de janvier, les chutes de neige ont été ternies par la pluie sur une grande partie de la côte est américaine, le sud de l’Ontario et du Québec. À cause d’un manque de froid persistant et d’une trajectoire des dépressions active, plusieurs villes vont connaître un mois de janvier parmi les plus pluvieux.

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À cinq millimètres du record mensuel - Toronto

Plus de 105 millimètres de pluie sont tombés à Toronto au cours du mois de janvier, soit le deuxième mois de janvier le plus pluvieux depuis le début des données. Le record restera 110 millimètres en janvier 1995, alors que la ville n’attend plus de pluie pour les derniers jours du mois. En temps normal, elle ne devrait voir tomber que 25 millimètres de pluie, soit un des mois les moins pluvieux de l’année.

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Cela représente aussi sept fois plus de pluie qu’en janvier 2019 pour la métropole. Ce n’est pas tout puisque c’est aussi le deuxième mois le plus pluvieux en un an. Seuls juin et octobre 2019 ont été plus pluvieux dans les douze derniers mois.

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Un mois mouillé au Québec

Au Québec aussi, ce mois de janvier a été marqué par la pluie surtout pour les secteurs plus au sud. Montréal a connu en date du 28 janvier, 50 millimètres de pluie. La ville n’avait pas connu autant de pluie pour un mois de janvier depuis 2008 qui avait enregistré 56 millimètres.

Cette année se classe dans le top 10 des mois de janvier les plus pluvieux alors que sa normale est de 27 millimètres. Elle peut se consoler au moins puisqu’elle reste loin du record de 2006 avec 92 millimètres. Au total, ce sont 108 millimètres de précipitations (neige et pluie) qui sont tombées sur la métropole, ce qui figure aussi dans le top 10 des mois avec le plus de précipitations.

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Avec 45 millimètres de pluie, Gatineau se classe aussi dans le top 10 des mois de janvier les plus pluvieux.

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Le fautif : le courant-jet

La trajectoire des tempêtes n’a pas été favorable aux grandes tempêtes de neige. En effet, un courant-jet continu plongeant du sud à l’est aurait permis des températures plus froides et des trajectoires favorables à la neige.

L'image ci-dessous illustre la trajectoire des tempêtes depuis le début du mois. Elles provenaient de l’Ouest canadien, des plaines américaines ou encore des Grands Lacs et nous ont touchés au cours des trois derniers week-ends.

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En général, la neige se situe sur les sections nord et ouest par rapport au centre dépressionnaire. Compte tenu de la trajectoire des tempêtes et le manque d’air arctique, lors du passage de ces dernières, c’est de la glace, de la pluie ou de la neige très mouillée qui a été observée pour le secteur plus au sud.

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