Été : oui, juillet peut sauver le mois de juin !

En remontant le fil de l'histoire, on tombe sur de nombreux exemples de mois de juillet salvateurs par rapport à des mois de juin frais et pluvieux. Les voici.

Jusqu'ici, le mois de juin s'est montré plutôt décevant. Si le premier 30 °C de la saison est arrivé au début de la deuxième semaine pour plusieurs secteurs, la tendance générale est aux températures sous les normales saisonnières non seulement au Québec, mais pour la quasi-totalité de la moitié est du continent.

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Pour se donner du baume au coeur, regardons dans le passé. Si l'on remarque de rares cas de sauvetage de l'été par le mois de juillet dans les années 1940, avec deux renversements vers des températures plus estivales au cours de la décennie, il a fallu attendre 40 ans pour que cela survienne de nouveau (1988, année lors de laquelle juin était 1,5 °C sous la normale, quand juillet s'achevait avec 1,3 °C de plus que la moyenne).

1993 a été une année similaire. Ce scénario de rêve est devenu spectaculairement plus fréquent (en 2002, 2004, 2010, 2013 et 2015) : à chaque fois, juillet a pu rétablir l'équilibre pour sauver l'été, après un juin frais. Donc dans le cas d’un climat plus chaud observé ces dernières années, si l’installation de l’été en juin est un peu chaotique, juillet s’affirme davantage comme un mois chaud.

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En termes de précipitations, il est arrivé à neuf reprises sur les 77 dernières années que le régime de pluie se soit modifié entre un juin plus arrosé que la moyenne (qui est de 87 mm) et un juillet moins pluvieux que sa moyenne (89 mm). Les cas sont assez bien répartis au fil des décennies, il est donc difficile de dégager une tendance.

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On remarque néanmoins que depuis 2010, quatre mois de juin sont entrés parmi les 10 plus pluvieux de l'histoire moderne du Québec. Parmi ceux-ci, trois ont été suivis d'un mois suivant tout aussi mouillé.

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