Bilan de juillet : un scénario différent des autres

Cet été, la province ainsi que l'est de l'Amérique du Nord viennent de connaître un renversement de situation climatique hors de l'ordinaire. Voyez les conclusions qui accompagnent la fin du mois de juillet.


Après neuf mois sous les normales et un été qui a peiné à faire son entrée, le mois de juillet s’est déroulé contre toute attente sous le signe du beau temps.

Températures élevées

Ce mois-ci, un écart de températures important a été observé : normalement, entre juin et juillet, il y a une augmentation de 3 °C. Cette année, il est plutôt question de 5 °C. Cet écart est l’un des plus importants dans l’histoire de la province.

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Montréal est passé du 42e mois de juin le plus chaud au troisième juillet le plus chaud. Pour ce qui est des précipitations, la ville est passée du 55e rang le mois dernier au 13e le plus sec.

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L’écart positif le plus important a été observé le jour plutôt que la nuit. Ce mois de juillet a été plus riche en soleil, en chaleur ainsi qu’en radiation que la majorité des mois de juillet.

Ce mois-ci, nous avons connu quatre poussées de chaleur ainsi qu’un plus grand nombre de journées chaudes. Celles-ci ne devancent toutefois pas le nombre obtenu en 2018, particulièrement dans le centre et l’est du Québec. Dans le sud, les deux années sont similaires.

Nombre de jours de pluie moindre

Si moins de jours de pluie se sont taillé une place dans le paysage, il y a eu davantage d’orages et de jours de temps violent qu’à la normale. Dans la majorité des cas, les orages étaient dispersés, puisque le contexte atmosphérique favorisait la formation de masses d’air.

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Les grands gagnants : le nord de la province, qui a vu le plus de jours avec des orages et du temps violent. Une tornade s’est d'ailleurs abattue sur Saint-Roch-de-l’Achigan ainsi que dans Lanaudière le 11 juillet.

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La région métropolitaine s’est retrouvée en situation de déficit, après un mois de juin qui avait été particulièrement généreux du côté des précipitations. En effet, lors de cette période, elle avait reçu près de 50 millimètres au-dessus de la moyenne mensuelle.

Il est tombé 46 millimètres à Québec, alors que la normale est plus du double : 121 millimètres. Ce mois de juillet dans la Capitale-Nationale se classe donc dans le top 3 des plus secs de son histoire. La première place est détenue par 1946, où il est seulement tombé 35,3 millimètres.

Gaspé se retrouve, quant à elle, en situation de match nul sur tous les plans puisque les températures ont avoisiné les normales saisonnières et que le soleil a été présent comme à l’habitude. Toutefois, le bilan des précipitations se retrouve dans le rouge : on enregistrait un déficit de 50 % en date du 24 juillet.

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