Les experts confirment le sort de l'été 2023 au Québec

Les nouvelles sont bonnes et la fin de l'été sera prometteuse.


En bref :

  • À compter du solstice, l'été sera intéressant dans son ensemble ;

  • Le Québec sera épargné par les précipitations abondantes ;

  • Les grandes chaleurs plus discrètes en 2023 ;

  • Le plus beau de l'été pour la fin.


Saison sans extrêmes

La fin du printemps et le début de l'été météorologique se sont déroulés sous le signe de la fraîcheur. À l'aube du solstice, c'est une saison qui s'annonce tout de même intéressante. Les modèles n'indiquent pas une abondance de précipitations ni une chaleur torride.

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Un régime de creux

Malgré la chaleur qui parvient à s'immiscer par la porte du nord-ouest du Québec ces jours-ci, une grande partie de la province sera sous l'influence d'un creux atmosphérique cette saison. Ce contexte permettra des descentes d'air froid vers nos régions. Cela signifie donc des températures qui pourraient être sous les normales. Globalement, les secteurs de l'extrême sud et de l'est de la province auraient droit à un mercure oscillant près des valeurs saisonnières.

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Un été sec

La situation s'avère critique par endroits en ce qui concerne les feux de forêt. En effet, la chaleur occasionnelle et le manque de précipitations ont créé un contexte favorable à la naissance de foyers d'incendie, notamment dans le nord-ouest de la province. Les modèles annoncent un été normalement arrosé dans plusieurs régions. Le Nord-du-Québec et l'Abitibi-Témiscamingue seront à surveiller durant les prochaines semaines, alors que les précipitations seraient peu copieuses.

Août et septembre devraient nous réserver le meilleur pour la fin : chaleur et beau temps au programme.

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Un été El Niño

Le phénomène El Niño gagne en intensité dans le Pacifique équatorial. Cette situation n'est généralement pas favorable en ce qui a trait à la chaleur au Québec. En effet, des eaux anormalement chaudes dans l'océan ont tendance à générer un important et tenace crétage dans l'ouest du continent. Par conséquent, l'est devient vulnérable aux incursions d'air frais.

« L'été ne sera pas toujours frais, nuance André Monette. Il y aura des poussées de chaleur, mais elles risquent d'être moins intenses et moins longues. Le contexte atmosphérique a pour effet de bloquer les incursions de chaleur et d'humidité en provenance du sud des États-Unis. Donc, la crête qui permet aux températures de grimper provient de l'ouest. »

Avec la collaboration de Réjean Ouimet et Bertin Ossonon, météorologues


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