Vous avez toujours voulu essayer la pêche sur glace? Voici quelques conseils

La pêche blanche est une activité prisée par de nombreux Québécois chaque hiver. Si le froid des derniers jours vous a donné envie de partir à l’aventure sur la glace, prenez le temps de lire ces quelques conseils d’abord.


Selon la Croix-Rouge, 22 % des décès survenus dans l’eau glacée sont dus à la pêche blanche. Bien qu’il s’agisse d’une activité très populaire chaque hiver, vous devez considérer les éléments suivants.

L’épaisseur de la glace

La glace doit avoir au moins 10 à 15 centimètres d’épaisseur. Vous devez toujours avoir avec vous un outil pour mesurer l’épaisseur de la glace puisque vous devez régulièrement la réévaluer. Si le soleil est présent, il pourrait faire diminuer la couche de glace. Même les courants sous la glace peuvent contribuer à l’affaiblir.

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N’oubliez pas que la glace en bordure du lac est souvent plus épaisse que celle au milieu et qu’elle ne gèle pas de façon uniforme.

Les trois types de glace

Il existe trois types de glace : la bleue, la blanche et la grise. La meilleure est la glace bleue, car c’est la plus solide. Évitez la glace blanche qui est moins fiable puisqu’elle contient beaucoup d’air. Ne pêchez jamais sur de la glace grise. Elle contient de l’eau et est souvent associée à un dégel récent.

Surveillez également les alvéoles, car elles sont synonymes de danger.

Les dangers du froid

Vous devez porter plusieurs couches de vêtements isolants sur l’entièreté de votre corps. N’oubliez pas qu’en portant plusieurs couches superposées, vous pouvez vous adapter la température de l’extérieur selon les besoins.

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Privilégiez également les vêtements synthétiques ou en laine, au lieu du coton qui n’offre pas une protection utile.

L’hypothermie

Si vous tombez dans l’eau, vous pourriez succomber à l’hypothermie. Le premier stade se définit par un frissonnement continu et une réduction de la circulation sanguine. Le second s’aggrave davantage et provoque un battement de cœur plus lent, un manque de coordination, un sentiment de confusion et même un endormissement. Le troisième stade est le pire. Il mène à une perte de conscience et un battement de cœur très faible, voire nul.

N’oubliez pas que la pêche sur glace n’est jamais sécuritaire à 100 % et qu’il faut toujours consulter les autorités locales avant votre départ.

Bonne pêche!

Source : croixrouge.ca

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