Pollution : les plastiques compostables et biodégradables pointés du doigt

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Les solutions de remplacement au plastique compostables et biodégradables pourraient aggraver la pollution marine selon des ONG environnementales.


Au Royaume-Uni, par exemple, les infrastructures sont insuffisantes pour gérer ces nouveaux emballages.

Le terme « biodégradable » peut également faire croire aux consommateurs qu’il est acceptable de les rejeter dans l’environnement, empirant donc la pollution terrestre et marine. Trois choses sont nécessaires à la biodégradation : la chaleur, la lumière et l'oxygène. Dans les dépottoirs, la lumière et l'oxygène sont absents puisque les déchets sont entassés.

Les emballages compostables, quant à eux, ne se dégradent parfois que grâce à des installations de compostage industrielles, alors que la majorité se retrouve au compostage à domicile. Les composteurs industriels atteignent des températures et des niveaux d'humidité qui sont impossibles à atteindre autrement.

Selon un rapport des Nations Unies, les plastiques à usage unique les plus présents dans l’environnement sont les mégots de cigarette, les bouteilles de plastique et les emballages pour aliments.

Au Québec

Au Québec, le traitement par compostage des résidus alimentaires emballés dans les sacs de plastique compostables ou non est encadré par certains critères.

Selon Recyc-Québec, « tout sac de plastique compostable, même certifié BNQ ou autre, est considéré au même titre que les sacs de plastique de polyéthylène traditionnel, […] il est tout aussi susceptible d’engendrer des conditions anaérobies », c’est-à-dire un milieu où il n’y a pas d’oxygène sous forme de dioxygène.

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Source : The Guardian

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