Orages violents : le mois de juin risque d'être très actif

Le mois de juin risque d'être segmenté en trois parties distinctes en ce qui a trait aux précipitations.


Premier acte : la discrétion

Une crête atmosphérique risque d'installer confortablement ses quartiers sur le Québec, encourageant un régime favorable à la chaleur. Les précipitations devraient donc être reléguées au second plan.

Cependant, l'humidité ambiante et la chaleur pourraient être des arguments en faveur de la formation de cellules orageuses. « Il manque un déclencheur qui va se préciser en cours de semaine prochaine. Par contre, de faibles perturbations qui vont passer sur le centre nord du Québec pourraient allumer la mèche au passage », explique l'expert météo Réjean Ouimet.

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Deuxième acte : le basculement

« Vers la fin de la semaine prochaine un renversement de tendance s’opère. Le moment de rupture sera aussi accompagné d’orages plus significatifs », poursuit Réjean Ouimet. Entre le milieu du mois et le solstice d'été, le 20 juin, la chaleur pourrait se retirer en faveur d'un temps plus instable. Des moments d'orages imbriqués et des pluies plus fortes sont donc possibles. L'essentiel des précipitations attendues pour le mois de juin risque de tomber au cours de cette période.

Troisième acte : la détonation

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La chaleur devrait revenir au galop pour la dernière tranche du mois. Ce régime chaleureux marcherait main dans la main avec du temps plus sec.

Les orages pourraient donc se faire plus rares, mais seraient plus violents. « Il faudra être particulièrement attentif lors des changements de températures et ou d’humidité, puisque ce sont les moments de rupture qui riment souvent avec des orages plus significatifs », estime l'expert météo.

Un tel contexte serait plus favorable aux incendies : la combinaison entre le temps sec et la foudre est effectivement explosive. L'an dernier, année record sur le plan des feux de forêt, sur les 566 incendies rapportés par la SOPFEU, 243 auraient été causés par la foudre. La proportion est plus élevée dans les régions les plus au nord de la province (soit la zone nordique de la SOPFEU), où la foudre devient le principal élément déclencheur (dans 99 % des cas).

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Source : SOPFEU (statistiques 2019-2023)


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