La consommation doit ralentir.

Pour produire un téléphone cellulaire, il faut utiliser 30 éléments différents du tableau périodique.

Il est parfois bien tentant de se procurer un nouveau cellulaire dernière mode. Les scientifiques sont cependant catégoriques à ce sujet : il faut ralentir notre consommation.

Pour produire un téléphone cellulaire, il faut utiliser 30 éléments différents du tableau périodique. Dix-sept d’entre eux sont disponibles en quantité limitée, proviennent de milieux en situation de conflit ou sont impossibles à recycler. Si nous continuons à une telle cadence, ces éléments essentiels à sa fabrication pourraient disparaître d'ici 100 ans.

Chaque année, les Canadiens produisent plus de 20 kg de déchets électroniques. De ce nombre, seulement 5 kg sont recyclés selon des données recueillies par l’organisme sans but lucratif, Recyclage des produits électroniques Canada (RPEC).

La téléphonie mobile au Canada, en chiffres

  • 76 % des Canadiens possèdent un téléphone cellulaire, soit 20 millions de personnes (Source : Statistique Canada);

  • 16 % ont un téléphone autre qu’intelligent (Source : Statistique Canada);

  • Il y a eu une très forte augmentation : nous sommes passés de 28 cellulaires par 100 habitants en 2000 à 85 en 2016. (Source : Université de Sherbrooke)

Des éléments en danger

L’indium (In), le lithium (Li) et le phosphore (P) sont les éléments les plus problématiques. Le premier est utilisé pour les écrans intelligents. Si l’on continue à consommer à ce rythme, il deviendra indisponible dans 50 ans, le rendant extrêmement dispendieux. Le phosphore, quant à lui, finit par s’écouler dans l’eau et dans les champs. Pour ce qui est du lithium, bien qu’il soit facile à recycler, il devra réussir à répondre à une offre constamment grandissante dans les prochaines années.

Pour plus d'informations sur le RPEC, rendez-vous sur leur site officiel.