L’Abitibi et la Russie ont un point commun : voyez lequel ici

Janvier 2020 fut le mois de janvier le plus chaud sur Terre, avec une anomalie parmi les plus catastrophiques. Le Québec et la Russie sont les deux plus grands coupables. Alors que ces deux régions sont connues pour leur climat froid lors de la saison hivernale, le mois dernier, ce fut le contraire.

La carte ci-dessous représente l’anomalie des températures, c’est-à-dire la différence entre la température observée et la normale, au cours du mois de janvier. En rouge, les températures qui ont été au-dessus des normales et en bleu, les températures sous les normales.

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Une fois de plus, c’est le rouge qui est le plus présent. En Amérique du Nord, cette anomalie est frappante du côté du Québec, particulièrement en Abitibi, mais à l’échelle mondiale, c’est surtout en Russie que la chaleur fut présente.

En effet, le mois de janvier a été 1,14 °C au-dessus des normales, soit le 421e mois consécutif avec une moyenne des températures qui se retrouve au-dessus de celle du 20e siècle. C’est aussi la première fois qu’un mois de janvier enregistre une anomalie au-dessus de 1 °C.

De son côté, l’Eurasie a connu son deuxième mois de janvier le plus chaud de son histoire, avec une anomalie chaude particulièrement prononcée du côté de la Russie. Les températures ont dépassé les 5 °C (pour s'approcher des 6 °C) par rapport à la normale dans cette région.

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Au Québec, l’Abitibi a enregistré une anomalie similaire à celle de la Russie, alors que le reste de la province s’est retrouvé entre 2 °C et 4 °C au-dessus des normales.

La tendance perdure !

Ce début février continue dans la même lancée puisque les deux régions qui se distinguent du reste du monde sont encore la Russie et le Québec.

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Comme nous pouvons le constater sur le graphique ci-dessus, réalisé par WeatherBELL Analytics, le rouge est une nouvelle fois très présent entre le 1er et le 13 février. Au Québec, cela signifie que depuis le début du mois, certaines régions connaissent une anomalie de +4 °C, par rapport aux normales.

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Alors qu’une poussée de froid touche présentement la province, elle ne suffira pas à rattraper le retard accumulé. En effet, en extrapolant les températures jusqu’au 15 février, la ville de Val-d’Or reste près de 4 °C au-dessus des normales avec une température moyenne de -12 °C contre une normale de -16 °C. Quant à Montréal, elle se situe 3 °C au-dessus des normales.

Si la tendance se poursuit jusqu’à la fin du mois, plusieurs secteurs finiront dans le top 10, voire le top 5, des hivers les plus chauds de l’histoire.

Des records récents

Depuis le début de l’année, une vingtaine de records mensuels dans le monde dont six records absolus ont déjà été battus.

Au cours du mois de février, l’Antarctique continental a connu sa température la plus chaude jamais vue à la base Esperanza.

La Corse, en France, a même connu une « nuit tropicale » en plein mois de février : le thermomètre est monté jusqu’à 27,8 °C, soit un record saisonnier et mensuel.

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