La moitié des plages de la planète pourrait disparaître d'ici 2100

La moitié des plages du monde serait menacée par les changements climatiques et la hausse du niveau des océans, selon une nouvelle étude parue dans le journal Nature climate change.


Les effets pourraient toutefois se faire sentir aussitôt qu’en 2050. De 14 à 15 % des terres côtières pourraient alors déjà être sévèrement grugées par la hausse du niveau des océans, selon les chercheurs.

En 2100, certaines côtes américaines et européennes pourraient avoir reculé de près de 100 mètres, emportant avec elles la plupart des plages s’y trouvant.

Pour arriver à ces conclusions, les auteurs de l'étude ont pris en considération d’autres facteurs entraînant la modification et la destruction des côtes, comme l’érosion naturelle et la construction de bâtiments près des côtes. Malgré tout, la hausse du niveau de la mer demeure la variable qui risque d’entraîner le plus de dommages.

Or, les plages sont un moteur économique majeur pour plusieurs pays dépendants du tourisme.

Elles jouent également un rôle protecteur contre certains phénomènes naturels, comme les ondes de tempête.

Les chercheurs estiment que même si les émissions de gaz à effet de serre étaient réduites à néant, il serait impossible de freiner entièrement l’érosion des plages. Tout au plus, si les termes de l’Accord de Paris étaient respectés, les auteurs de l'étude évaluent qu'environ 60 % des côtes pourraient être préservées.


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