Des océans en santé dès 2050 : c'est possible, disent des chercheurs

Les océans seraient des milieux de vie plus résilients que prévu, et les efforts pour préserver la faune marine porteraient leurs fruits, selon une étude parue cette semaine.


Citant quelques initiatives à travers le monde, les chercheurs se disent encouragés par ce qu’ils constatent. Ils affirment également que si des mesures adéquates sont mises en place dès maintenant, les océans pourraient être considérés comme complètement rétablis aussitôt qu’en 2050.

À titre d’exemple, la proportion d’espèces marines en danger de disparition serait passée de 18 % en l’an 2000 à 11,4 % l’an dernier. Les populations de baleines à bosse sont entre autres passées de quelques centaines d’animaux en 1968 à plus de 40 000. Le portrait est similaire pour les loutres de mer de l’Ouest canadien. Alors qu’on n’en dénombrait que quelques dizaines en 1980, on en compte maintenant des milliers.

Du pain sur la planche

La bataille est toutefois loin d’être gagnée, et il faudra en faire beaucoup plus pour que les océans se remettent de près d'un siècle de surpêche et de désastres environnementaux. Les chercheurs assurent cependant que l’on sait ce qui doit être fait pour relever ce défi, et que celui-ci est réalisable en l’espace de trois décennies.

Dans l’étude, publiée dans la revue Nature, les auteurs insistent sur l’importance d’agir sur neuf éléments clés pour reconstruire les océans : les marins salants, la mangrove, les herbiers marins, les récifs coralliens, le varech, les récifs ostréicoles, les pêcheries, la mégafaune et l’océan profond.

Les chercheurs insistent finalement sur l’importance de lutter contre les changements climatiques, la pêche commerciale et la pollution marine pour parvenir à restituer la faune et la flore océanique.

Source : revue Nature


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