Comment participer à la transition socioécologique en jardinant?

La transition socioécologique favorise le vivre ensemble dans un environnement partagé entre l’humain et les espèces qui l’entourent. Dans cette optique, chacun pose des gestes écologiques et durables pour le bien-être des générations d’aujourd’hui et de demain. Voici comment appliquer cette transition en jardinant.

1- Aménager un jardin

Le simple fait de jardiner est déjà un grand geste écologique.

« Dans le jardinage, ce qu’on peut faire pour la transition socioécologique, c’est de jardiner tout simplement. Quand on vient mettre plus de plantes, plus de biodiversité dans notre environnement, on vient aider la faune et la flore locales à être plus fortes et plus résilientes aux changements de températures, etc. »

2- Privilégier les plantes indigènes

Parfois oubliées, les plantes indigènes ont naturellement leur place au sein du jardin.

« Une plante indigène est une plante qui existe naturellement dans notre écosystème. On parle de plantes qui sont et ont toujours été au Québec.»

Les espèces exotiques ne sont toutefois pas à négliger. Il suffit de choisir des plantes non envahissantes.

3- Être en symbiose avec la biodiversité

Un jardin de fleurs peut non seulement servir à embellir notre terrain, mais il peut aussi être bénéfique pour les pollinisateurs lorsqu’on choisit judicieusement nos types de plantes.

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Quant au jardin potager, s’il est la proie de rongeurs, ne vous en faites pas trop. Les animaux font partie de l’expérience.

« L’écureuil, comme nous, a faim, a soif et a chaud durant l’été. Donc, avoir un jardin qui ne va pas nécessairement nourrir l’écureuil, mais qui l’accommode, va rendre l’expérience plus positive que de se dire qu’il faut absolument se débarrasser de son écureuil [le plus vite possible.] »

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