Le vélo en hiver : pour ou contre ?

Faire du vélo l'hiver est-il si dangereux que l'on semble le penser ?

__Faire du vélo l'hiver est-il si dangereux que l'on semble le penser ? __

Selon la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ), en 2017, onze cyclistes sont décédés sur les routes du Québec, tandis que 94 personnes ont été gravement blessés et 1 618 légèrement blessés. Chez les conducteurs d'automobiles ou de camions légers, on parle de 209 décès, 806 blessés graves et 27 750 blessés légers.

Selon Magali Bebronne, porte-parole de Vélo Québec, faire du vélo l'hiver serait plus sécuritaire que l'on peut le croire : « ce qu'on oublie souvent c'est qu'en hiver, on a des journées enneigées, [...] des journées où la chaussée est un peu mouillée, et des journée où la chaussée est complètement sèche », avant d'ajouter que « faire du vélo l'hiver » n'est pas nécessairement synonyme de « faire du vélo dans des conditions très hivernales ».

« Je pense que les gens qui décident de continuer à rouler dans des conditions hivernales sont ceux qui se préparent le mieux, en adaptant leur mouture par exemple », explique Magali Bebronne.

Chaque année, de nombreux cours de conduite hivernale sont offerts dans le but de préparer les futurs cyclistes quatre saisons à faire les meilleurs choix : s'habiller correctement, adapter sa conduite, préparer leur bicyclette, etc.

Et cela semble fonctionner ailleurs ! Au Danemark ou en Finlande, des pays aux hivers rigoureux et où le cyclisme est très développé, il n'y a que 30 % d'usagers de moins, par rapport à l'été. Leur secret ? Des infrastructures adaptées, et une pratique bien acceptée, aussi bien par les automobilistes que par les cyclistes.

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