Chute abrupte d’émissions chimiques destructrices d’ozone
Selon un article de la revue Nature, les émissions de trichlorofluorométhane, ou communément appelé CFC-11, sont pratiquement arrêtées. Cette substance appauvrissant la couche d’ozone (SACO) avait été détectée, il y a deux ans de cela. Mais, les émissions avaient commencé en 2013. Or, le CFC-11 avait pourtant été proscrit en 2010, en vertu du Protocole de Montréal.
Remonter à la source
Des scientifiques avaient noté cette augmentation soudaine de ce SACO en 2018, laissant présager qu’une nouvelle source en était à l’origine. Leurs recherches leur ont permis de retracer la source située dans l’est de la Chine. Après des pressions provenant de l’international, le pays s’était engagé à remédier à la situation.
Aujourd’hui, la situation semble s’être grandement améliorée. L’un des chercheurs, qui a publié diverses études sur le sujet pour la revue Nature, a indiqué que si la tendance à la baisse se poursuivait, les dommages causés à l’ozone seraient négligeables, et ce, malgré le nombre d’années d’émissions illégales.
Qu’est-ce que le Protocole de Montréal ?
Cela fait plus d’une trentaine d’années que le Protocole de Montréal est entré en vigueur. Cet accord, qui a été ratifié en 1987 par 24 pays, avait pour but d’assurer la protection de la couche d’ozone en supprimant graduellement l’emploi de substances appauvrissant la couche d’ozone (SACO), et ce, à l’échelle mondiale. Depuis, 165 SACO ont été ajoutées à la liste de substances à éliminer, ainsi que les hydrofluorocarbures (HFC).