Changement de patron : un impact insoupçonné au Québec

MétéoMédiaÉquipe éditoriale

Publié le 21 juillet 2021 à 22h48

Après plusieurs jours où le ciel était assombri par la fumée des nombreux feux de forêt qui enflamment le pays, voilà que le patron atmosphérique favorise le départ de cette fumée qui affectait grandement la qualité de l’air.

Au moment d’écrire ces lignes, aucun incendie n’est actif au Québec. Un tout autre scénario est toutefois observé du côté de l’Ontario, particulièrement dans le nord : de nouveaux feux ont été déclarés dans les derniers jours, en plus de dizaines d’incendies qui peinent à être contrôlés par les services d'incendie.

Une situation similaire, quoique plus intense, est observée en Colombie-Britannique : un état d’urgence a dû être décrété, alors que 300 feux de forêt et de broussailles ravagent le territoire. Au total, près de 1 000 feux brûlent au Canada, entre autres en Saskatchewan, en Alberta et au Manitoba. Depuis le début de la saison des feux, 1 165 brasiers ont été déclarés en Colombie-Britannique.

Qualité de l’air médiocre

Cette abondance de fumée a bien entendu des conséquences sur la qualité de l’air aux quatre coins du pays. Plus tôt cette semaine, les avis de mauvaise qualité de l’air pleuvaient, en plus d’alertes de smog concernant entre autres le sud du Québec, ainsi que les secteurs situés entre Gatineau et la Capitale-Nationale.

Plus tôt cette semaine, Toronto s'est classée en deuxième place de l'endroit avec la pire qualité de l'air au monde, toutes grandes villes confondues.

Patron salvateur

Bien heureusement, la situation est rentrée dans l’ordre, mercredi, grâce à un changement de patron atmosphérique. L’arrivée de la fraîcheur et des vents ont permis à la fumée d’être chassée du ciel. Le courant-jet, situé au sud du Québec, permet à la province d’éviter la fumée, du moins jusqu’à samedi.

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